lundi 30 septembre 2019

Fjord de Saguenay

Après cette journée avec les baleines, c'est les yeux pleins d'étoiles que nous reprenons la route en direction de l'Anse Saint-Jean. Il est déjà tard et nous reprenons le ferry de nuit pour parcourir les 2 heures de route qui nous séparent de notre refuge pour la nuit.

Nous avions prévu des activités autour du fjord de Saguenay mais nous sommes réveillées par la pluie. Notre hôte nous conseille alors un café situé au bord du fjord, dans lequel nous réchauffer en attendant le retour du beau temps. Un petit tour pour admirer la rivière qui passe au fond de son jardin puis nous prenons la direction de ce lieu.





Les heures passent et le beau temps ne reviendra pas... Quelques photos du joli ponton et du fjord puis nous décampons.  Autant prendre de l'avance sur notre prochaine destination et poser nos valises chez notre prochain hôte situé à Métabetchouan Lac à Croix au bord du lac Saint-Jean.






Louise et Robin nous accueillent à bras ouverts. Nous nous retrouvons avec d'autres Français venus loger là pour la nuit. Le soleil n'étant toujours pas de la partie, nous faisons un tour sommaire au bord du lac et préférons rentrer pour échanger avec nos hôtes.

Ils nous parlent des activités à faire dans le secteur, de leur mode de vie, du travail, du tourisme et de l'hiver... Un hiver que nous peinons à imaginer : le patin à glace sur le lac gelé, les tas de neige jusqu'aux toits des maisons, le sel qui ne parvient même plus à dégeler la glace, la "gratte" qui passe le matin déneiger les routes...

vendredi 27 septembre 2019

Tadoussac & Sacré-Coeur


L’une des journées les plus attendues arrive : l’excursion pour observer les baleines !
Nous nous habillons chaudement pour la journée et prenons la direction du quai d’où le départ en zodiac s’effectue. Là, on nous apprête de magnifiques tenues fluos avant d’embarquer pour une visite dans la réserve naturelle de la baie de Tadoussac.



Après seulement quelques minutes, nous nous arrêtons soudainement, ayant rencontré à l’improviste un groupe de phoques gris, entourant un béluga solitaire. Nous ne restons pas très longtemps et repartons, cet animal étant menacé et de fait protégé dans la réserve, ne doit pas être dérangé.




Quelques temps plus tard nous commençons à apercevoir des jets d’eau indiquant la présence de cétacés. C’est le début d’une jolie rencontre, qui restera gravée dans nos mémoires.
Le guide nous indique alors que nous sommes face à plusieurs types de mammifères marins : des rorquals communs, (des petits rorquals) et des baleines à bosses. Dans la région, c’est la fin de saison de migration et elles sont en route pour la Jamaïque. Elles affectionnent particulièrement la réserve qui est abondante en nourriture, leur procurant leur 3 tonnes au quotidien de krill (chacune !)







Le temps d’un détour par le fjord pour terminer notre balade maritime et nous voilà de retour sur la terre ferme.












Nous faisons un tour au centre d’information marin pour en apprendre un peu plus sur ces animaux majestueux.












En fin d’après midi, nous prenons la route de Sacré-Cœur, un village où les observations d’ours noirs se font depuis une cabane en hauteur.
Nous avons la chance d’observer 3 ours ce soir là. Pas d’inquiétude si nous croisons ce type d’ours en forêt qui est assez craintif, et qui s’enfuira au moindre bruit.




jeudi 26 septembre 2019

St Siméon

Après une bonne nuit à Québec, nous progressons vers le Nord. Nous comptions faire le chemin d’une traite jusqu’à Tadoussac mais sur conseil de notre hôte Montréalais nous faisons une halte à Saint-Siméon, petite bourgade en bord de mer moins fréquentée par les touristes et offrant de jolis sentiers de randonnée.
Le temps change peu à peu, il fait plus frais puis la pluie prend le relais.

A l’arrivée dans le village, nous nous enfonçons dans les bois qui mènent jusqu’au parking de la baie des Rochers. Après les quelques premiers jours passés en ville, c’est une véritable immersion dans la nature canadienne. Nous ralentissons fortement pour admirer l’immense forêt qui nous entoure. Les couleurs sont impressionnantes, du jaune vif au rouge flamboyant, l’automne est bien là.



Nous avions remarqué une balade facile d’une heure et demie et d’1,95 km, de quoi se mettre en jambe doucement pour une première randonnée. Nous voilà parties à l’assaut du sentier de la Anse de sable. En chemin nous remarquons un panneau nous indiquant le nom du premier habitant de ce coin de la côte rocheuse. La chance est avec nous, la pluie s’arrête au départ de notre balade.


Le parcours est beau mais surtout composé de montées impressionnantes sur des rochers mouillés par la pluie, d’escaliers en bois fatigué qui nous font quelques frayeurs, de rambardes composées de morceaux d’arbre montées et clouées récemment dégoulinent encore de sève, de racines reprenant leurs droits sur le chemin… 







Les efforts en valaient la peine, un belvédère à mi-chemin nous offre une vue d’ensemble sur la baie. La fin de la marche quant à elle débouche sur la plage après les rochers, là où débute l’océan. Le vent est glacial, nous ne restons que quelques minutes.




Sur le retour, nous apercevons un écureuil en balade lui aussi. Quelques bruits en forêts nous interpellent, dont un oiseau moqueur que nous n’avons pas encore identifié… Le temps passe, les kilomètres aussi, les jambes fatiguent et nous commençons à nous poser des questions sur la durée et la distance du parcours.



Finalement, nous aurons parcouru 9 km contre les 1,95 annoncés. Nous retiendrons la leçon pour la suite, les distances canadiennes ne sont pas les mêmes qu’en France…

Après une traversée en ferry pour rejoindre Tadoussac en soirée, nous méritons bien notre verre de Caribou (alcool local) et une poutine (variante fait maison) pour nous restaurer.





lundi 23 septembre 2019

Québec la charmante



Avant de quitter Montréal, nous apercevons quelques écureuils en quête de nourriture à mettre en réserve pour l'hiver. L'un d'entre eux s'est prêté au jeu de la photo et nous a offert ses plus belles poses !


Nous continuons notre traversée de la province francophone en nous dirigeant vers Québec.
Passées les fortifications et la porte Saint-Louis, nous découvrons les rues animées du Vieux Québec et les façades typiques, dont quelques unes sont adornées de fresques.
Samedi oblige, il y a du monde et des hordes de touristes dévalent les rues. La prise de photos s'avère compliquée.








Pendant notre balade nous tombons sur un arbre qui attire toutes les curiosités. Effectivement, un boulet de canon s'est niché dans ses racines il y a bien longtemps. L'arbre, lui, a repris le cours de sa vie avec son boulet figé là à jamais.



Quelques montées viennent mettre nos jambes à rude épreuve. En haut d'une dernière côte se trouve le funiculaire, qui permet de rejoindre rapidement la basse-ville, évitant tous les escaliers.
Passage obligé sur la Terrasse Dufferin, longeant le chateau Frontenac, qui a la particularité de se transformer en piste de luge une fois l'hiver arrivé.




Une balade en basse vllle nous fait découvrir le port ainsi qu'une ruelle atypique arborant moult parapluies.